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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/gafaplzx/metiersdart-couture.com/wp-includes/functions.php on line 6114Gabrielle Chasnel, dite « Coco Chanel », est une créatrice de mode, modiste et grande couturière française du XXe siècle. Elle contribuera à libérer le corps de la femme.
Dès sa naissance Gabrielle est en guerre, en guerre contre sa condition. Fille d’une lingère à la santé fragile et d’un père colporteur, au comportement volage, Gabrielle Chanel (de son vrai nom Chasnel) née le 19 août 1883 à Saumur. Malgré cette vie précaire, c’est une petite fille insouciante qui chante du matin au soir et fait les quatre cents coups au rythme des marchés et des foires du Massif central. On la surnomme Fifi, comme le canari de son grand-père.
Le 5 février 1895 sonne le glas de son insouciance, sa mère Jeanne meurt des suites d’une maladie des bronches. Son père Albert abandonne ses 5 enfants et disparaît.
« On m’a tout arraché et je suis morte, j’ai connu ça à 12 ans, on peut mourir plusieurs fois au cours d’une vie, vous savez. » (Vallin, 2013)
En 1896 à Aubazines, la jeune orpheline apprend les rudiments de la couture dans une abbaye cistercienne.
C’est Chanel enfant, qu’imagine Edmonde Charles-Roux dans son livre : « L’irrégulièrement ou mon itinéraire Chanel », une des premières biographies de la couturière, celle qui fera date.
Pour Edmonde Charles-Roux les jeunes années studieuses de Chanel à Aubazines sont une évidence, c’est l’architecture austère de l’abbaye qui va inspirer à la future couturière son style épuré.
Depuis Aubazines est devenu un lieu de pèlerinage. Les admirateurs de Chanel viennent y découvrir les motifs entrelacés des vitraux qui préfigurent l’emblème de la maison et marcher sur les dalles aux motifs étoilés que Chanel a elle-même foulées, et qui deviendront une source récurrente d’inspirations de ses créations.
Mais en 2016 son mythe s’écroule quand l’un de ses biographes Henri Pochon découvre un recensement effectué à Thiers en 1896, un an après le décès de sa mère.
La réalité est moins romanesque, la petite Gabrielle Chanel 12 ans est employé comme bonne d’enfant et domestique chez une cousine germaine de sa mère. C’est souvent le destin tragique qui attend les jeunes filles sans le sou.
Cette tante, à la mode de Bretagne, est blanchisseuse. Elle vit à Thiers au bord de la Durolle, une rivière qui serpente au « creux de l’enfer » le quartier qui abritent les couteliers. Cette jeunesse passait dans le fracas des meules et des pilons, Chanel la raconte à un autre écrivain, Paul Morand, pour qui elle esquisse un personnage sombre et déterminé.
« Je suis le seul volcan d’Auvergne qui ne soit pas éteint ».
Pour Gabrielle contrainte de confectionner le trousseau destiné à son futur mariage, l’apprentissage des rudiments de la couture se fait dans la colère.
« Broder des initiales sur les torchons de mon futur ménage, des croix aux points russes sur mes chemises de nuit pour une hypothétique nuit de noces, me soulevait le cœur. De fureur je crachais sur mon trousseau. »
Quelques années plus tard, Chanel prend une décision radicale : refusant un mariage arrangé, elle s’enfuit et disparaît comme son père avant elle.
Ce geste qui la met instantanément au ban de la société est la première manifestation d’une force de caractère hors du commun, qui va lui permettre de se forger un nouveau destin.
À la lisière du XXe siècle, on perd sa trace.
À Moulin en 1903 Chanel à 20 ans, dans cette petite ville de garnison, Chanel travaille dans une maison de confection, mais cherche un moyen d’améliorer sa situation à tout prix. Elle tente sa chance dans un beuglant, un café-concert de bas étage où les jeunes galantes intrépides cherchent à arrondir leur fin de mois.
Les cavaliers du dixième dragon de Moulin s’entichent de cette petite brune atypique et lui demandent à corps et à cris sa chanson fétiche : « Qui qu’a vu coco dans l’Trocadéro ». Gabrielle y gagne un nouveau surnom, et quant à sa carrière de chanteuse, elle s’achève là : faute de voix !
Son destin se présente sous les traits d’un homme, Étienne Balsan, ce jeune entraîneur de chevaux fortunés lui propose de le suivre à deux pas de Paris dans un domaine où il reçoit une bande d’amis composés de dandys, d’actrices et de demi-mondaines. Gabrielle qui a conscience d’être dans une impasse le suit sans hésiter. Cela sera son passeport pour la liberté!
Son charme atypique agit sur tous ceux qui l’approchent. Elle accompagne Balsan aux courses où cette jeune femme entretenue qui a l’allure d’un garçon manqué ne passe pas inaperçue. Il la présente comme son nouveau lad, un garçon d’écurie.
Entre deux compétitions, Gabrielle fabrique des chapeaux qu’elle vend aux actrices qui sont séduites par son style atypique résolument moderne et singulier. Gabrielle ne tarde pas à taper dans l’œil d’un joueur de polo anglais. Celui-ci fréquente Balsan et s’appelle Arthur Edward Capel, dit « Boy ». Le coup de foudre est réciproque. Plus qu’un amant, Capel a l’âme d’un pygmalion, il encourage Gabrielle à travailler, suggère la mode et convainc Balsan de la laisser partir à Paris.
En 1909, Paris enfin ! Pour Gabrielle c’est la ville de tous les possibles. Des couturières, des actrices y font carrière et tracent la voie de l’émancipation féminine. À 26 ans, Gabrielle n’a plus de temps à perdre si elle veut s’échapper de son statut de femme entretenue, c’est maintenant ou jamais ! À peine arrivée, elle met tout en œuvre pour qu’on la remarque.
Après un stage chez une modiste réputée, Gabrielle ouvre une enseigne à son nom au rez-de-chaussée de la garçonnière de Balsan boulevard Malesherbes. Sa combine est simple, elle achète des formes à bas prix chez un fournisseur, rajoute deux ou trois fanfreluches et vend le tout à prix d’or. Toutes les anciennes conquêtes de Capel et de Balsan viennent dans sa boutique pour découvrir cette modiste amusante qui qui tourne la tête de ses deux enjôleurs.
Pour mettre un terme à cette situation qui commence à faire jaser le Tout-Paris, Balsan s’efface en douceur et c’est Capel qui finance désormais Gabrielle. Sur les conseils de son pygmalion, elle loue un entresol rue Cambon à deux pas des champs Élysée et de la place Vendôme où se pressent les clientes de grandes Maisons de Couture.
Au beau jour, la société parisienne se ruent dans les stations balnéaires du littoral normand. Deauville est une destination privilégiée depuis qu’on y a construit deux palaces et un casino. C’est là qu’en 1913 Gabrielle et Capel louent une échoppe rue Gontaut-Biron. Dans laquelle on y vend des chapeaux, des jupes et ainsi quelques accessoires. Le choix de cette boutique n’est pas le fruit du hasard, surnommée : La Potinière, du fait de sa grande terrasse d’angle, elle se situe rue Gontaut-Biron qui concentre l’essentiel de la vie mondaine. Le Tout-Deauville se précipite à l’heure du déjeuner pour voir et être vu, nourrissant le secret espoir d’être photographié ou croqué par un dessinateur.
Gabrielle et Capel qui s’affichent sans complexe et sans être mariés deviennent la cible de Sem, le caricaturiste officiel de la Belle Époque. Pour Gabrielle, cette campagne publicitaire qui ne lui coûte pas un sou est une aubaine.
Celle-ci est bien décidée à réussir coute que coute, et même la guerre qui éclate au milieu de l’année 1914 n’entamera pas sa détermination. Pour Gabrielle, cette guerre sera un signe.
« On avait besoin d’un changement, on arrivait à la fin de quelque chose, à la fin d’une époque hideuse, tout était laid. Les femmes étaient mal habitées, prisent dans des gaines parabère : ça s’appeler comme ça ! La poitrine remontée, le derrière qui ressortait très serré à la taille, c’étaient des toilettes… les femmes étaient dans des toilettes ! La mode était faite pour les comédiennes et les cocotes. Les pauvres dames du monde suivaient ! »
Gabrielle taille ses premières robes à porter sans corset dans du jersey, un tricot léger dont elle a acquis un stock à un prix dérisoire. Vendues à prix d’or, ses créations remportent un franc succès auprès des élégantes que l’avancée allemande a précipitées dans leurs résidences d’été. Gabrielle fait venir sa sœur Antoinette pour la seconder et sa jeune tante Adrienne pour lui servir de mannequin, ce trio de choc va marquer les esprits.
En 1916, Gabrielle est à la tête d’une armée 300 ouvriers qu’elle mène à la baguette. À 33 ans, elle est enfin devenue indépendante et met un point d’honneur à rembourser Capel de ses dettes. La guerre lui a permis de gagner sa première bataille, celle de l’émancipation. Un an après l’Armistice, Gabrielle roule en Rolls-Royce et s’offre une somptueuse villa à Biarritz où elle a ouvert sa troisième boutique.
Sa réussite est fulgurante ! Sa réputation traverse l’Atlantique. Pour la presse américaine, le nom de Chanel est sur toutes les lèvres. Mais c’est un succès qu’elle doit savourer seule, car contrairement à Chanel, Capel a dû mal à s’affranchir des conventions sociales. À la fin de la guerre, il décide de rentrer dans le rang en épousant une aristocrate. Chanel en prend son parti et profite de son succès pour développer de nouvelles rencontres qui vont bientôt la hisser au sommet de la vie parisienne.
Grâce à sa fortune, Chanel renverse les rôles, désormais le mécène et le bourreau des cœurs : c’est elle ! Elle multiplie les rencontres avec des écrivains, des musiciens et des artistes qu’elle admire et qu’elle finance, tels le peintre Picasso, le compositeur Stravinski, le poète Pierre Roverdi, le chorégraphe Draghilev et beaucoup d’autres.
La petite modiste de la rue Cambon règne désormais sur une véritable Maison de Couture, elle y impose une nouvelle allure, celle d’une silhouette androgyne en raccourcissant les jupes et en abaissant la taille au niveau des hanches. Chanel devient l’idole et le modèle des garçonnes qui veulent être indépendantes comme elle. Avoir les cheveux courts et jouer avec les codes masculins !
Dès 1921, à Paris, à côté de la luxueuse place Vendôme, Coco Chanel annexe, en quelques années, les numéros 27, 29 et enfin le 31 de la rue Cambon. Une adresse où se trouve aujourd’hui encore la célèbre Maison de Couture qui porte son nom. Elle dispose en outre de ses propres fabriques de tissus en Normandie et s’associe avec les propriétaires de la marque « Boujois » des frères Wertheimer, afin de diffuser commercialement ses parfums.
Ses liaisons masculines lui donnent souvent des motifs d’inspiration. C’est ainsi qu’elle crée des robes à motifs slaves lorsqu’elle a une liaison amoureuse avec le Grand-duc Dimitri Pavlovitch de Russie, cousin du dernier tsar de Russie en exil qui lui aurait inspiré la forme du flacon de son célèbre « N°5 », flasque de vodka des troupes russes. Elle est aussi la maîtresse du poète Pierre Reverdy, qui édite des aphorismes et citations de la couturière, avant que celui-ci, de plus en plus mystique, ne se retire à l’abbaye si Solesmes. Son amant Paul Irisbe travaille pour elle en tant que créateur de meubles tandis que son ami François Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo, lui dessine de faux bijoux, notamment des boutons en métal. Elle héberge Igor Stravinsky et les siens de l’automne 1920 au printemps 1921 à Garches.
À l’automne 1924, Coco Chanel devient une intime de Hughes Richard Arthur Grosvenor deuxième duc de Westminster, réputé comme étant l’homme le plus riche d’Angleterre. Elle lui emprunte des éléments de costume masculin, comme le chandail, la pelisse, le béret de marin ou la veste en tweed. Elle les adapte ensuite à la panoplie vestimentaire féminine qu’elle souhaite moderne et dynamique, alliant le confort à l’élégance. Pendant cette période, elle devient une visiteuse privilégiée du château Woolsack, sur les bords du lac d’Aureilhan où elle séjourne jusqu’en 1930 pour se ressourcer.
Pendant ses séjours à Mimizan, elle offre à ses cousettes et mannequins quelques jours de vacances dans la colonie du Pylône, quelques années avant l’instauration des premiers congés payés.
Elle est l’une des premières à lancer la mode des cheveux courts, et s’oppose résolument à la sophistication prônée par Paul Poiret qui accusait Chanel de transformer les femmes en « petites télégraphistes sous-alimentées ». D’après la mini-série Coco Chanel, elle aurait répliqué en disant qu’elle ne voulait pas de femmes ayant l’air d’« esclaves échappées de leur harem », en se référant à la mode orientaliste de l’époque.
Chanel privilégie une simplicité très étudiée, des tenues pratiques, comme le pyjama, à porter sur la plage comme en soirée. Les premiers pantalons, la jupe plissée courte, le tailleur orné de poches. Une mode qui s’inspire du vêtement de sport des lieux balnéaires (golf, tennis, plage, nautisme). Elle propose des cardigans en maille jersey sur des jupes courtes, le tout surmonté d’un chapeau cloche. De même, les robes de soirée taille basse s’arrêtant au-dessus du genou, que l’on peut associer aux danses charleston populaires entre 1925 et 1935.
En 1926 est créée la célèbre petite robe noire, couleur jusqu’alors exclusivement réservée au deuil. Un fourreau droit sans col à manches 3/4, tube noir en crêpe de Chine, correspond parfaitement à la mode « garçonne » effaçant les formes du corps féminin. Maintes fois copiée, cette « Ford signée Chanel » faisant référence à la populaire voiture américaine, ainsi que devait la qualifier le magazine Vogue, deviendra un classique de la garde-robe féminine des années 1920 et 1930.
Récusant le qualificatif de « genre pauvre » souvent accolé à ses créations, Chanel veut distinguer la sobriété du dépouillement. Si la toilette féminine doit être simple, elle doit en revanche être agrémentée d’accessoires. Chanel recourt, par exemple, à de faux bijoux mêlant pierres semi-précieuses, strass et fausses perles, ainsi qu’à des bracelets ornés d’un motif « croix de Malte », ou encore à des broches d’inspiration byzantine ou à motifs d’animaux, de fleurs ou de coquillages. Étienne de Beaumont, Paul Iribe et surtout, entre 1927 et 1937, Fulco di Verdura, ont donné à ces faux bijoux une identité reconnaissable.
De 1927 à 1944, Chanel séjourne régulièrement au château de Corbère-Abères dans le Béarn pour poursuivre son travail à l’aide de ses cousettes. Elle s’adapte aux mutations des années 1930, au cours desquelles elle doit affronter à la fois les revendications sociales de ses ouvrières et l’étoile montante de la Haute Couture parisienne qu’est Elsa Schiaparelli. Privilégiant alors une silhouette plus épurée, Chanel présente notamment des robes du soir légères et transparentes en mousseline de soie, en tulle ou en laize de dentelle, le plus souvent dans des couleurs faussement neutres (blanc, noir ou beige), parfois brodées de perles ou de strass. Comportant une combinaison cousue à l’intérieur, la coupe très simple de ces robes permet à la femme du monde de s’habiller sans l’assistance d’une domestique. Un peu plus tard, elle crée les premières robes à balconnet, puis en 1937, le style « gitane ».
En 1939, elle est alors à la tête d’une entreprise de 4 000 ouvrières qui fournissent 28 000 commandes par an. À l’annonce de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, elle présente une collection « bleu-blanc-rouge » patriote, puis ferme subitement sa maison de couture et en licencie l’intégralité du personnel.
Après la guerre elle s’installe alors en Suisse, sur les hauts de Lausanne, au bord du Léman, où elle reste pendant dix ans, tout en séjournant encore occasionnellement à Paris. Elle se fait soigner à la clinique Valmont, et l’on peut souvent la rencontrer au salon de thé Steffen, sur les hauts de Montreux, lieu de rencontre de nombreuses célébrités.
Pendant ce temps, à Paris, le « New-Look» de Christian Dior fait fureur : taille de guêpe et seins « pigeonnants » obtenus par la pose d’un corset ou d’une guêpière. Elle est effondrée, tout son travail de libération du corps de la femme semblant alors réduit à néant.
Pourtant, en 1954, âgée de 71 ans, Chanel accepte de rouvrir sa maison sur l’insistance de ses commanditaires, les frères Wertheimer, qu’elle avait tenté de déposséder pendant l’occupation et qui comptent sur sa présence pour relancer la vente des parfums. Elle renoue avec la création, mais sa première collection est mal accueillie, car elle s’inscrit à contre-courant du style de Christian Dior. Face aux balconnets et aux formes bouffantes qui font le succès de ce style après-guerre, Chanel veut imposer de nouveau des robes près du corps et une silhouette androgyne.
Le tailleur de tweed, complété par une blouse de soie, des chaussures bicolores et un sac matelassé à chaîne dorée le 2.55, compose le nouveau style Chanel qui deviendra un classique, souvent copié.
Les vêtements Chanel sont portés par les actrices du moment, notamment Romy Schneider ou Jeanne Moreau dans Les Amants 1958 de Louis Malle, et Delphine Seyrig dans « L’Année dernière à Marienbad en 1961 d’Alain Resnais. Jackie Kennedy portait un tailleur Chanel rose lors de l’assassinat de son mari John F. Kennedy.
En 1957, elle reçoit à Dallas un « Oscar de la mode ». Marilyn Monroe contribue à cette consécration en affirmant qu’elle ne porte, la nuit, que « quelques gouttes de N°5 ».
Chanel reçoit ses connaissances et clients dans l’appartement de deux pièces situé au deuxième étage de sa maison de couture, mais réside dans une suite de l’hôtel Ritz, situé à côté de la maison Chanel.
Les années 1960 voient apparaître la mode de la minijupe, popularisée par Mary Quant et André Courrèges, mais Chanel s’y opposera et ne relèvera pas la jupe au-dessus du genou, car elle pense que les genoux sont laids. Elle ne touchera pas à son classique tailleur avec des jupes sous le genou, et restera insensible à la mode de l’époque et aux influences anglo-saxonnes véhiculées par la musique pop.
Les défilés de Haute Couture se déroulent dans les salons du 1er étage du 31 rue Cambon, où Chanel les suit assise sur les marches de l’escalier qui mène à l’étage supérieur, d’où elle observe les réactions de ses clientes par le biais des miroirs qui tapissent les parois de l’escalier.
Le 10 janvier 1971, à l’âge de 87 ans, elle meurt dans sa suite du Rizt à Paris. Salvator Dali, Serge Lifar, Jacques Chazot, Yves Saint Laurent et Marie-Hélène de Rothschild ont assisté à ses funérailles à l’église de la Madeleine.
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