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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/gafaplzx/metiersdart-couture.com/wp-includes/functions.php on line 6114updraftplus
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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/gafaplzx/metiersdart-couture.com/wp-includes/functions.php on line 6114Il est l’un des plus grands couturiers, unanimement reconnu par ses pairs et surnommé « le maître » ou encore « le couturier des couturiers ».
Cristóbal Balenciaga est né le 21 janvier 1895 à Getaria, dans un petit village de pêcheurs du Pays basque en Espagne. ll grandit dans un environnement modeste, entouré de José son père marin-pêcheur et maire du village, qui lui inculque une certaine rigueur qui se traduira plus tard dans son travail de créations, de Martina sa mère couturière de profession, qui lui donne le goût de l’artisanat, de Juan Martín son frère et enfin de Augustina sa sœur.
Son père meurt jeune et laisse la mère de Balenciaga, Martina Eizaguirre, sans ressources et ses trois enfants à charge.
Martina, qui enseigne sa profession aux jeunes filles du village, initie très tôt Cristóbal à la couture, lui transmet son savoir-faire et sa passion. L’une des clientes de sa mère, la Marquise de Casa Torres, devient son mentor, le forme au tailleur et l’envoie à Madrid pour suivre une formation en bonne et due forme.
En 1910 de retour au Pays basque, après la fin de ses études, il ouvre sa propre boutique à Saint-Sébastien à 24 ans à peine. En Espagne, le succès est rapidement au rendez-vous. La famille royale et l’aristocratie espagnoles font partie de ses fidèles clients. Au fur et à mesure des années 1920, il ouvre des succursales à Barcelone et à Madrid et son succès prend de l’ampleur.
Mais le premier âge d’or de la Maison n’est que de courte durée, en 1936, la guerre civile espagnole et la dictature franquiste qui s’en suit le contraignent à fermer ses boutiques et à se réfugier à Paris. C’est dans la Ville Lumière, qui elle-même se trouve à l’aube de l’occupation allemande, que Balenciaga prendra le risque de tout recommencer à zéro en présentant une première collection Haute Couture à sa future clientèle parisienne en 1937.
« La Haute Couture est un grand orchestre que seul Balenciaga sait diriger, tous les autres créateurs que nous sommes suivons simplement ses indications. »
Cette citation de Christian Dior témoigne du respect mutuel que les deux créateurs se vouaient, même si leurs styles s’opposent du tout au tout. En réponse au « New Look » cintré de Dior, Cristóbal Balenciaga propose des silhouettes fluides et droites qui enveloppent le corps de la femme sans jamais la restreindre.
Pendant les années 1950, ses créations jouent avec les codes des habits traditionnels espagnols et plaisent autant que ses grands classiques, tels que son tailleur semi-ajusté et sa robe style Empire, dont des actrices comme Maria Casarès, Marlene Dietrich et Ingrid Bergman raffolent.
En exil, l’Espagne lui reste chère, ses robes d' »Infante » sont ainsi inspirées du portrait du XVIIe siècle de l’artiste espagnol Diego Velázquez.
Les robes de flamenco, les tenues de matador et la dentelle, que l’on retrouve dans les châles traditionnels à mantille portés par les femmes lors des cérémonies de la Semaine Sainte, font également partie de ses références.
Dans les années 1960, ses créations deviennent de plus en plus épurées et permettent une liberté du mouvement jusque-là inédite. Résolues à libérer le corps de la femme de l’emprise des corsets, les silhouettes de Balenciaga se font plus larges et architecturales, basées sur différents volumes, tels que le cube, le cercle et le trapèze, ainsi que d’autres influences provenant de l’Antiquité, dont les colonnes gréco-romaines qui inspirent son iconique robe-tonneau.
Repenser la silhouette féminine du XXe siècle devient la raison-d’être même du couturier, qui, en 1968 tire sa révérence après avoir travaillé en exil à Paris pendant trente ans. La légende veut que lorsque ses fidèles clientes lui demandaient où elles devaient désormais aller se vêtir, Balenciaga leur répondait simplement « Givenchy ».
Il se retire ensuite en Espagne, dans sa maison d’Igeldo. On ne le reverra publiquement que lors de l’enterrement de Gabrielle Chanel en 1971. Son dernier travail dans le monde de la mode sera la création d’une robe de mariée pour la Duchesse de Cadix en 1972 et puis il s’éteint à l’âge de 77 ans d’une crise cardiaque à Xàbia le 23 mars.
Le célèbre quotidien de la mode féminine américaine Women’s Wear Daily titrera « le roi est mort ! »